Au cours de cette émission, l’ancien directeur adjoint de Radio Campus, a annoncé qu'il est désormais à la tête d'un mouvement citoyen qui allait proposer un projet de société aux camerounais. « Après le 31 août, nous nous sommes concerté au sein de notre opération et du nord au sud de l’est à l’ouest,  j’ai été porté à la tête du mouvement qui s’appelle désormais 11 millions de citoyen », a déclaré Cabral Libii.  Il souligne au passage que l’opération 11 millions d’inscrits sur les listes électorales est désormais un atelier du mouvement 11 millions de citoyen qui est le réceptacle de plusieurs acteurs, de plusieurs formations politiques. 

Cabral Libii durant l'entretien est revenu sur l'opération d'inscription sur les listes électorales. En rappel, Elecam, dans son bilan annuel, avait affirmé que 403.069 nouveaux électeurs avaient été enregistrés pendant les six mois de la campagne d’inscription sur les listes électorales, ce qui avait porté le fichier national des personnes inscrites à 6.073.530.

Le Juriste remet en cause le nombre d’inscrits sur les listes électorales publiées par l’organisme en charge des élections au Cameroun le 4 septembre dernier.  Selon lui, les chiffres publiés par Elecam sont « soit faux, soit incomplets ». Pour justifier son propos, Cabral Libii a fait remarquer que les chiffres publiés par Elecam ne mentionnent pas le nombre d’inscrits dans les communautés camerounaises de la diaspora, en dépit du fait que des missions y avaient été menées pour les inscriptions.

Le présentateur de Vox Live sur  VoxAfrica a profité de cette contestation pour répondre à tous ceux qui affirmaient que la campagne qu’il avait initiée avait connu un échec retentissant. « On ne peut pas parler d’échec lorsqu’on n’a pas encore les vrais chiffres, nous attendons toujours qu’Elecam complète la liste qu’elle a publiée. »

Il ajoute que l'opération 11 millions d'inscrits sur les listes électorales reprendra dès la réouverture des inscriptions sur les listes électorales le 2 janvier 2018, et que ce n’est qu’au moment de la convocation du corps électoral par le président de la République qu’on pourra faire une évaluation de son action.