Les services secrets camerounais ont arràªté vendredi soir, à Abuja au Nigéria, Sisiku Ayuk Tabe, qui se présente comme le président de la république imaginaire de l'Ambazonie. Dans un communiqué transmis, les activistes sécessionnistes, dénoncent une « arrestation illégale » de leur président, par les forces spéciales camerounaises armées. Selon le communiqué, 9 autres leaders […]...
Dans un communiqué transmis, les activistes sécessionnistes, dénoncent une « arrestation illégale » de leur président, par les forces spéciales camerounaises armées.
Selon le communiqué, 9 autres leaders du Southern Cameroons National Council (SCNC), (mouvement jugé illégal et terroriste par Yaoundé Ndlr), ont également été arrêtés.
Les activistes présentent ces leaders arrêtés, comme des « membres du gouvernement intérimaire de la république d’Ambazonie ».
Ils ont été arrêtés dans leur hôtel, au moment où ils s’apprêtaient à tenir une réunion
Les sécessionnistes camerounais, appellent par ailleurs le Nigéria, à assurer leur sécurité et celle des 20 000 autres anglophones réfugiés chez le géant voisin.
Le gouvernement camerounais qui accuse les sécessionnistes d’avoir semé le chaos dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-ouest, n’a pas encore officiellement réagi à ce communiqué.
Il y a quelques mois, Abuja capitale du Nigéria (qui est soupçonné de servir de base arrière aux sécessionnistes), avait promis sa collaboration à Yaoundé, dans le cadre de la recherche des activistes du Scnc.
Si cette arrestation marque un tournant dans la lutte contre les sécessionnistes, rien ne prédit qu’elle mettra fin aux velléités de partition du pays.