De retour d’une mission sur le site de ce projet minier, le directeur général de la Société nationale des mines (Sonamines) s’est confié à Investir au Cameroun. Il revient notamment sur les objectifs de cette descente sur le terrain, détaille les causes de l’abandon du projet par le groupe français Eramet, et révèle les ambitions de l’entreprise publique chargée de la gestion des intérêts de l’Etat du Cameroun dans le domaine de la mine solide, sur ce projet jugé non rentable par son dernier développeur.
Investir au Cameroun : vous avez récemment conduit à Akonolinga une mission dite d’évaluation et de prise en main des installations mises en place par le groupe minier Eramet, dans le cadre du projet d’exploitation du gisement de rutile qu’abrite cette localité. Est-ce à dire que la Sonamines ambitionne de reprendre ce projet, à la suite du retrait d’Eramet ?
Serge Boyogueno : Permettez-moi de rappeler d’entrée de jeu que la Société nationale de mines (Sonamines) a été créée avec pour mission principale de « développer et de promouvoir le secteur minier au Cameroun, à l’exception des hydrocarbures et des substances des carrières, et de gérer les intérêts de ...